[Articles] Association « Les enfants de Tchernobyl »
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[Articles] Association « Les enfants de Tchernobyl »
Je vous invite à découvrir, via deux articles de presse, cette association alsacienne qui vient de célébrer leur 3 000ème accueil. Ceci n'a rien à voir directement avec s.t.a.l.k.e.r, mais l'équipe Orga des Terres Irradiées souhaite vous faire bénéficier plus que de simples activités ludiques, en espérant vous sensibiliser aux conditions réelles de la Zone et de son impact.
Spasiba.
Spasiba.
Journal L'Alsace a écrit:
Pour les enfants de Tchernobyl
Ils étaient plus de 300 à s'être réunis hier, à Geispolsheim, pour célébrer l'accueil du 3 000e enfant recueilli dans le cadre de l'association des Enfants de Tchernobyl.
Ils viennent de Biélorussie, d'Ukraine et de Russie et sont âgés de 7 à 17 ans. Depuis le 3 juillet, ces enfants de Tchernobyl partagent la vie d'une famille d'accueil ici, en France.
L'occasion, pour eux, d'échapper, le temps d'un été, à l'environnement radioactif et aux conditions de vie précaires qu'ils rencontrent dans leur pays.
«La radioactivité est toujours présente. »
Hier, ils étaient 90 à être venus s'amuser à Geispolsheim en compagnie de leur famille française. Un moment de convivialité et de rires, mais aussi de mise au point pour le président de l'association, Thierry Meyer.
« Sur le dossier Tchernobyl, c'est un bilan d'échec total, parce que ces gamins habitent dans une zone où la radioactivité est toujours présente et passe dans l'alimentation ».
Une situation extrêmement préoccupante, qui affecte directement les jeunes générations. « Ces enfants là sont tous contaminés alors qu'ils ne sont pas nés en 1986, au moment de l'explosion. Et certains sont même plus radioactifs que leurs parents. »
« Aujourd'hui, les jumelles font partie de notre famille. »
Face à ce constat alarmant et à l'inaction de la plupart des autorités sanitaires internationales, l'association de Thierry Meyer mène des actions concrètes.
Et les résultats sont là : après un séjour en France, la charge de radioactivité présente dans l'organisme des jeunes baisse de plus de 30%.
Mais accueillir un enfant, c'est également s'ouvrir à une autre culture, échanger et apprendre. Cela fait cinq ans que Dominique et Alain accueillent deux petites jumelles. Et le bonheur de les voir à nouveau se lit dans leurs yeux. « Elles nous apportent beaucoup d'humilité. Aujourd'hui, elles font partie de notre famille. » Une belle histoire, faite de générosité et de partage.
Muriel Dudt
Journal DNA a écrit:
Tchernobyl De nombreux enfants ukrainiens seraient toujours contaminés
Les animateursde l'association« Les enfants de Tchernobyl » ont fêté, hier à Geispolsheim,le 3000e accueil organisé dans le Grand Est. L'occasion d'un bilan sans concession.
Début juillet, 114 enfants ukrainiens sont arrivés, avec cinq accompagnatrices parlant le français, en Alsace, mais aussi dans cinq autres départements du Grand Est. Une centaine d'autres les rejoindront en août. « Depuis 1993, ce sont 35 groupes et 3 000 gamins que nous aurons ainsi accueillis », s'est félicité, hier, Thierry Meyer, président des « Enfants de Tchernobyl », qui habite à Pulversheim. L'association comporte 450 familles adhérentes, essentiellement dans le Haut-Rhin.
Terrible constat d'échec
Quelque 300 personnes, pour la plupart des familles d'accueil avec leurs jeunes hôtes, participaient à ces festivités organisées à Geispolsheim, grâce à l'engagement de la responsable locale, mais aussi à l'appui du maire et vice-président du conseil général du Bas-Rhin, Sébastien Zaegel, qui a mis le complexe sportif à leur disposition. « L'évocation de Tchernobyl fait aujourd'hui encore froid dans le dos », a relevé ce dernier, en parlant de « plus grande catastrophe liée à l'activité humaine, hors guerre ».
Sans doute ne croyait-il pas si bien dire. « Le premier bilan que nous pouvons faire est celui d'un terrible constat d'échec », a enchaîné Thierry Meyer, chimiste de profession, en affirmant que « certains des enfants, qui n'étaient pas nés en 1986, au moment de l'explosion du réacteur de Tchernobyl, ont dans leur corps autant de césium 137 radioactif que leurs parents 24 ans plus tôt ». Des mesures faites avant leur départ d'Ukraine, il ressortirait que « la majorité des enfants ont plusieurs centaines de becquerels dans leur organisme, 11 d'entre eux plus de 2 000 bq, 3 plus de 10 000 bq et une des jeunes Ukrainiennes 19 645 bq », a-t-il précisé, en observant qu'« en France, un travailleur de l'industrie nucléaire, contaminé par quelques dizaines de becquerels, est immédiatement pris en charge ».
« La contamination radioactive s'effectue uniquement par le biais de la chaîne alimentaire », a-t-il expliqué, en dénonçant « l'attitude coupable de l'Organisation mondiale de la santé ». S'élevant contre « la désinformation et le mensonge », il a regretté que « rien ne soit fait pour les 8 millions de personnes qui, à 2000 km de chez nous, en Ukraine, en Russie et au Belarus, continuent de vire dans un environnement radioactif dangereux ». Et i l dit craindre le pire pour l'an prochain, qui marquera le 25e anniversaire de la catastrophe. « On nous présentera des reportages idylliques, disant que tout va bien », ironise-t-il, en évoquant des reportages cependant très contrastés.
Pour sa part, le professeur Michel Fernex -- qui a rappelé les combats notamment contre le nucléaire, menés au côté de son épouse, Solange, décédée -- a confirmé que « la zone contaminée est beaucoup plus vaste qu'on ne l'imaginait ». Il a insisté aussi sur le travail fait par l'association sur place, à travers des relais, pour « sensibiliser la population et lui conseiller d'éviter les produits locaux -- lait, du gibier, poissons -- mais aussi les légumes des jardins et les champignons et baies des forêts ». Mieux vaudrait s'en tenir à la nourriture vendue dans les supermarchés...
300 000 oeufs en bois vendus
Reste que l'association a quelques raisons de se réjouir. « Grâce à des milliers d'heures de bénévolat et à la vente de plus de 300 000 oeufs en bois », elle a pu offrir 80 000 jours de vacances à des enfants âgés de 7 à 11 ans, dont certains reviennent plusieurs années de suite, et qui repartent en meilleure santé.
« Un accueil de trois semaines permet de réduire de 30 % la charge en césium 137 de l'organisme des enfants », assure son président, en insistant aussi sur « les effets psychologiques positifs ». « Ensemble, nous avons rendu l'espoir à des milliers de personnes qui savent que de simples citoyens, en France, sont présents pour les soulager », veut croire Thierry Meyer.
Yolande Baldeweck
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Re: [Articles] Association « Les enfants de Tchernobyl »
Article bonus (rien à voir avec l'association cité plus haut)
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/tchernobyl-en-belarussie-500-000-enfants-attendent-une-aide_887639.html
http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/tchernobyl-en-belarussie-500-000-enfants-attendent-une-aide_887639.html
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